Fast fashion needs to go

Fast fashion doit disparaître

La mode rapide est dangereuse.

Les vêtements sont fabriqués à la vitesse de l'éclair, produisant une collection entière en un rien de temps. Les t-shirts et les robes sont vendus trois euros et les jeans confectionnés cinq euros. Pour compléter la tenue, ajoutez un autre sac à main pour sept euros. Comment est-ce possible? Ce qui se passe? C'est la mode rapide.

Fast Fashion

Tout le monde connaît le terme « fast fashion ». Traduit littéralement, il s'agit de "vêtements rapides". Ce phénomène n'est pas si ancien ; il est né dans les années 1970 lorsque la production de vêtements a été externalisée pour la première fois dans des pays en développement comme la Chine, le Bangladesh, le Myanmar, etc.

La mode rapide a un délai extrêmement court. Les labels ordinaires ont une collecte deux fois par an ; une collection hiver et été. Les grandes chaînes, responsables de la fast fashion, sortent plusieurs collections en six mois, parfois plus !

Pourquoi pas?

Bien sûr, ce serait bien de voir une nouvelle collection accrochée dans la boutique chaque semaine mais malheureusement ce n'est pas une réalité qui a du sens pour notre planète. Voici trois raisons pour lesquelles la fast fashion est dangereuse :

1. Micro-tendances dangereuses

Pour assurer un marché constant pour les vêtements, les marques de mode rapide s'appuient sur la création de micro-tendances qui incitent les gens à acheter de plus en plus. Cela crée une pression d'achat, en particulier pour les publics plus jeunes et plus impressionnables qui essaient de s'intégrer et d'être à la mode.

Cette poussée vers les micro-tendances se traduit par des vêtements de mauvaise qualité car les fabricants savent que les articles ne doivent durer que le temps de la tendance.

2. Pollution à grande échelle

Des émissions de carbone massives, une grande consommation d'eau et un énorme tas de déchets - c'est l'héritage de la mode rapide.

L'industrie textile est l'un des secteurs les plus polluants en termes d'émissions de CO2. Pour vous donner une idée; l'industrie textile est plus polluante que tous les transports aériens et maritimes réunis ! Bien sûr, nous avons besoin de vêtements, mais pas comme ça. L'utilisation de l'eau est également une partie importante de la production de vêtements. Certains t-shirts nécessitent environ 2 700 litres d'eau pour être produits. Ce n'est pas un nombre justifiable si ce t-shirt va finir dans une décharge après une seule utilisation.

En parlant d'ordures, vous avez sans doute déjà vu sur Internet les images d'énormes tas d'ordures de vieux vêtements polluant les pays du tiers monde. Ces pays sont coincés avec les rebuts de la mode rapide du monde occidental et cela devient un problème chaque année plus important.

3. Rapide et sale

La mode rapide concerne la vitesse à laquelle un vêtement peut passer de la conception à la production et à la vente, ce qui exerce une pression énorme sur chaque maillon du processus de production.

Le résultat ultime de cette course à l'arrivée est que les gens souffrent.

Les propriétaires d'usines se livrent une guerre d'enchères pour remporter des contrats. Ces contrats compriment des employés déjà sous-payés et surmenés. C'est un cercle vicieux qui s'aggrave à chaque fois que Primark fabrique un autre t-shirt à trois euros.

L'exploitation des travailleurs (principalement dans les pays du tiers monde) est l'un des plus grands crimes de la mode rapide et a eu des conséquences effroyables, notamment l' effondrement dévastateur du Rana Plaza en 2013 qui a tué au moins 1100 travailleurs du vêtement.

De rapide à lent

Depuis plusieurs années maintenant, il y a une prise de conscience croissante que la fast fashion n'est pas durable.

De nombreux amateurs de mode trouvent de nouvelles façons de magasiner. Ils se lancent dans le shopping vintage et brocante. Ils s'inscrivent à Like Dressr, un service de location de vêtements de haute couture basé ici en Belgique. Et ils tournent leur attention vers des marques qui produisent de manière durable avec une usure à long terme à l'esprit.

Avec ce changement, on assiste bien sûr à la montée du greenwashing ; une marque intelligente conçue pour tromper les consommateurs en leur faisant croire que quelque chose est plus éthique qu'il n'y paraît. Heureusement, les jeunes consommateurs deviennent particulièrement doués pour identifier le lavage écologique - ce qui augure bien pour l'avenir de la mode !

Impact personnel

Vous aussi vous voulez faire votre part pour arrêter la fast fashion ? Il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire !

Un bon premier pas est de prendre du recul et de regarder comment vous abordez la mode. Commencez à chercher des moyens d'investir dans une mode plus éthique fabriquée à partir de matériaux durables qui durent plus longtemps.
En plus de cela, il est également important que les produits soient fabriqués en tenant compte de la santé et des moyens de subsistance du travailleur.
Si vous êtes curieux de savoir à quel point votre grande marque préférée est éthique, essayez d'utiliser le répertoire Good On You qui utilise des analyses d'experts pour donner aux marques un score durable.


La durabilité chez Kate & Jules

Chez Kate & Jules, on pratique la slow fashion.

Cela signifie que nous produisons des vêtements intemporels et de haute qualité qui durent longtemps. Et bien que nous incorporions des éléments subtils des tendances que nous aimons dans notre collection, nous ne « chassons pas les tendances ».
Nous avons deux collections par an et cela le restera.

Nous travaillons avec des matériaux durables et mettons tout en œuvre pour minimiser les déchets. Nous gardons la production de nos collections aussi proche que possible en travaillant avec des entreprises familiales ici en Belgique et en Italie.
Nous travaillons avec des emballages durables et réutilisons des stocks plus anciens ou inutilisés pour créer de belles pièces recyclées.

C'est notre engagement auquel vous pouvez faire confiance.






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